Comme le temps passe vite…

Cher blog,

Déjà trois ans que je t’ai abandonné. Trois ans de galères et de doutes. Vache, mon ami, comme elle est difficile la cinquantaine quand on est adolescent ! Confiture, déconfiture, maux de crane et prises de tête.  Mais, c’est fini. Le bonheur, ça se construit souvent sur les cendres du lâcher prise.

Je ne fais plus de radio, cela m’aurait semblé impossible, il y a encore six mois. Et pourtant…

La vie est belle aussi sans micro, sans public, sans égo. J’écris.

Alors, je te reviens mon petit blog, je vais te nourrir des bios que je fomente avec les artistes pour attirer les journalistes, de belles rencontres à chaque fois. Et puis aussi les quelques articles de presse, qui m’emmènent vers le sociétal, je me sens plus proche des petites gens que des élites. Ca me recroqueville, le succès. Enfin, j’écris un bouquin, une histoire d’amour pas banale, inspirée de George Sand et Alfred de Musset.

Voilà, tout ça pour toi.

Peut-être même quelques chroniques de disques si ça te fait plaisir. J’ai découvert un jeune anglais, il s’appelle REN, tu peux l’écouter ici, je le trouve rudement fort, il aime beaucoup les plans séquences, il en joue merveilleusement. Dis moi, si ça t’intéresse.

Voilà, mon petit espace de liberté, je te laisse pour ce matin, mais je reviens vite. Merci, Marion pour la photo, je souris un peu nerveusement avec un regard de lapin pris dans les phares d’une voiture, les cheveux en bataille, mais ça me ressemble. Tu as bien du talent.